Le jeûne

La pratique

Nous pro­po­sons le jeûne Buchinger* à base d’eau, de tisanes, de jus de fruits dilués et de bouillons de légumes, sans nour­ri­ture solide.
Le jeûne et la marche, un couple gagnant : l’ac­ti­vité phy­sique douce favo­rise l’é­li­mi­na­tion des toxines et des graisses en sti­mu­lant la cir­cu­la­tion et la res­pi­ra­tion.
Elle évite la fonte mus­cu­laire, assure un meilleur som­meil, apaise le mental, et redonne de l’énergie.

*méde­cin alle­mand à l’o­ri­gine des cli­niques de jeûne du même nom

Les bien­faits 
« Le but de cette thé­ra­pie élé­men­taire est d’é­li­mi­ner les sur­charges de l’or­ga­nisme, pro­vo­quées par les dés­équi­libres ali­men­taires, une mau­vaise nutri­tion ou la sur­nu­tri­tion », pré­cise le Pr Henri Joyeux, can­cé­ro­logue à la cli­nique du Val d’Aurelle (Montpellier).
Surcharges de toxines sto­ckées dans les graisses, d’acidité due au stress, à la pol­lu­tion, aux rési­dus d’aliments inadap­tés, aux trai­te­ments médi­ca­men­teux, à la séden­ta­rité.
Le jeûne agit sur la fatigue, le sur­poids, la dépres­sion, l’excès de stress, les mala­dies chro­niques, le syn­drome méta­bo­lique (cho­les­té­rol, ten­sion, gly­cé­mie) les dou­leurs arti­cu­laires, aller­gies, migraines, pro­blèmes diges­tifs etc …
Il repré­sente en outre un excellent moyen de pré­ven­tion en dyna­mi­sant les défenses immu­ni­taires pour main­te­nir ses capa­ci­tés phy­siques et intel­lec­tuelles.
Votre peau se débar­rasse des cel­lules anciennes, votre condi­tion phy­sique s’a­mé­liore, votre vita­lité aug­mente, votre mental devient plus clair, vous vivez une véri­table cure de rajeu­nis­se­ment !

L’interruption des rythmes ali­men­taires quo­ti­diens aide à la mise en place de nou­velles habi­tudes.
L’arrêt du tabac en est gran­de­ment faci­lité.
Le jeûne, un bien-​être mental et spi­ri­tuel : il favo­rise le retour inté­rieur, par­ti­cipe à l’é­veil de la conscience, assure un net­toyage psy­chique et ouvre à la spi­ri­tua­lité.

Le jeûne de 6 jours : des vacances pour votre organisme !

Conditions favo­rables
Pour réus­sir son jeûne, il est impor­tant de sortir de son cadre habi­tuel, loin des ten­ta­tions, du bruit et des contraintes.
Calme, séré­nité, détente vont de pair avec ce moment très par­ti­cu­lier, car le jeû­neur est plus sen­sible aux per­tur­ba­tions.
L’accompagnement atten­tif et ras­su­rant auto­rise le lâcher-​prise.
Paradoxalement, le jeûne est une expé­rience indi­vi­duelle qui se vit mieux en groupe : par­tage, sou­tien, échange, créent un lien qui per­dure sou­vent au-​delà de la semaine passée ensemble.

Contre-​indications

.Cachexie (amai­gris­se­ment extrême)
. Anorexie
. Hyperthyroïdie décom­pen­sée
. Artériosclérose céré­brale avan­cée
. Insuffisance hépa­tique ou rénale avan­cée
. Grossesse ou allai­te­ment
. Affection coro­na­rienne avan­cée
. Diabète type I
. Décollement de la rétine
. Maladies auto-​immunes
. Maladies tumo­rales
. Scléroses en plaques
. Ulcère de l’estomac ou du duo­dé­num

Nos séjours s’adressent à des per­sonnes majeures et en bonne santé pou­vant mar­cher 3 heures/​jour.
Tout par­ti­ci­pant sous trai­te­ment médi­cal devra four­nir un cer­ti­fi­cat de son médecin.

La monodiète

Pomme

Réduire sa consom­ma­tion et la limi­ter à une seule caté­go­rie d’a­li­ment, permet une diges­tion rapide, tout en conser­vant un mini­mum d’ap­port nutri­tion­nel.
Cette cure est par­ti­cu­liè­re­ment recom­man­dée aux per­sonnes en sous poids IMC (poids/​taille²) infé­rieur à 18.5, ou a faible vita­lité, ou ne vou­lant pas tout à fait lâcher prise avec la nour­ri­ture.
Il est pos­sible de passer du jeûne à la mono­diète ou vice et versa pen­dant votre séjour.
Vous pouvez choi­sir une mono­diète : riz semi-​complet ou com­plet, pommes crues ou cuites, légumes cuits.

La préparation

Un jeûne réussi dépend de la pré­pa­ra­tion et de la semaine qui suivra : une semaine de jeûne impose une durée équi­va­lente de temps de pré­pa­ra­tion et de reprise ali­men­taire : une semaine de jeûne = 1 semaine de pré­pa­ra­tion + une semaine de reprise.

Avant : la des­cente ali­men­taire
Afin d’assurer une entrée pro­gres­sive et douce dans le jeûne, il est impor­tant de dimi­nuer les ali­ments intoxi­nants de votre ali­men­ta­tion la semaine pré­cé­dente.
Supprimez d’abord les viandes et les pois­sons, les œufs et les lai­tages, les alcools et les exci­tants, les fécu­lents.
Le der­nier jour, contentez-​vous de fruits et légumes crus ou cuits.
Ne mangez que si vous avez faim, dimi­nuez vos rations.
Détails lors de la confir­ma­tion de votre inscription.

Après : La reprise ali­men­taire
Pour remettre en route le sys­tème diges­tif tout en dou­ceur, il est impé­ra­tif de réin­tro­duire les ali­ments pro­gres­si­ve­ment. Nous vous y pré­pa­rons lors des animations-​débat et avec le repas de reprise.